
Sandro Penna
Je vais vers le fleuve sur un cheval
Qui lorsque je pense un instant un instant s’arrête aussi
Io vado verso il fiume su un cavallo
che quando io penso un poco un poco egli si ferma
#2356
ils ne sont plus
compter en moins
pour chacun d’eux
un vide : forme
#2355
je dis beau et comme l’aimant
d’autres mots jusqu’à la pensée
en pluie m’étouffent et les images
instituent des cadres et excluent
un pas reviennent les sordides
murs failles ronces gris sans noms
mais à peine courbe la ligne
dans l’aube de ton sein : beauté
#2352
les lampes sont allumées
cages ouvertes vides au parc
la tempête peut venir
lumière tu tombes nue