Je vais vers le fleuve sur un cheval
Qui lorsque je pense un instant un instant s’arrête aussi
Io vado verso il fiume su un cavallo
che quando io penso un poco un poco egli si ferma
Écritures
Je vais vers le fleuve sur un cheval
Qui lorsque je pense un instant un instant s’arrête aussi
Io vado verso il fiume su un cavallo
che quando io penso un poco un poco egli si ferma
ils ne sont plus
compter en moins
pour chacun d’eux
un vide : forme
je dis beau et comme l’aimant
d’autres mots jusqu’à la pensée
en pluie m’étouffent et les images
instituent des cadres et excluent
un pas reviennent les sordides
murs failles ronces gris sans noms
mais à peine courbe la ligne
dans l’aube de ton sein : beauté
les lampes sont allumées
cages ouvertes vides au parc
la tempête peut venir
lumière tu tombes nue
Un visage rond, enfantin presque, lointain, m’attire par le rouge des lèvres, la rencontre de nos regards, même si je ne distingue pas les yeux. Je me retourne : un homme en treillis de camouflage.
L’avant-dernier arrêt. C’est déjà la ville. Les demi-riches montent et restent debout. Ils frôlent les pauvres assis et endormis.
Celui qui parle seul et haut sans que personne ne le regarde, ivresse ou folie, est-il différent de celui qui sur le siège d’en face écrit sans être lu ?