la courbe
à toi ce profil dessin
dans la lumière basse de la cuisine
fuite arrondie ton pubis
au matin d’une nuit sans sommeil
le plongeur de paestum
Écritures
la courbe
à toi ce profil dessin
dans la lumière basse de la cuisine
fuite arrondie ton pubis
au matin d’une nuit sans sommeil
le plongeur de paestum
Tu ne sais pas quelle est l’heure. Matin ou nuit : les cartes battues avant la donne. Ciel, fleuve, pré, horizon seraient les couleurs, mais la lumière vient d’une sente unique. Se donner aux feintes : paysage, dessin, image. Oui, il y aurait une traversée, une histoire, mais elle passe vite : L’œil qui se verrait voyant.
Il n’est pas si sûr que la non-musicalité soit un malheur, d’abord pour moi ce n’en est pas un, mais un héritage ancestral (mon grand-père paternel était boucher dans un village près de Strakonitz je ne dois ne pas manger autant de viande qu’il en a abattu) qui me donne un appui, oui la parenté signifie beaucoup pour moi, mais c’est aussi un malheur humain, semblable ou identique à l’impossibilité de pleurer, de dormir. Et comprendre des êtres non-musicaux signifie déjà presque être non-musical.
je suis une paresse
une seule pierre seule vit
(centré ciel)
tu étais le pont
tu es l’andalousie
une chambre ce monde
où je dis dis encore
pour Brin et E
laissons une lampe à la nuit
apaisant l’orange aux doigts
lampe ne disant pas le tort
pour instaurer la chambre
passe ce n’est pas le temps qui passe
c’est toi qui est frôlé qui est passé
passe mais à qui ce qui est encerclé
c’est toi passé à l’ombre dans le midi
passe encore repasse jusqu’à t’effacer
c’est toi ton souffle nom évaporé
passe poussière c’est toi l’éternité