Après plusieurs mois, à nouveau sur la ligne. Pas une seule fois on n’y avait pensé. Rien n’a changé. Était-ce hier? Tout ce que j’ai traversé s’efface. J’attends l’arrêt.
Les pierres posées sur les tôles faisant office de toit. Les déchets sur les rives du fleuve sale. Les lambeaux de phrases portées hors des bouches par la vapeur.
L’intervalle entre le claquement des portes se fermant et le départ de la rame. Et l’inverse à l’arrêt. Faille du silence.