Une poutre s’approche de toi, vient à ta rencontre, puis brusquement s’éloigne et disparaît. Puis une autre. Elles passent, se succèdent. Il n’y en aurait donc pas une pour t’abattre?
Elle est d’une seule teinte: peau bronzée, cheveux, rouge à lèvres. Ocre? terre brûlée? Pas un mot qui la saisisse.
A l’heure médiane, presque pas de voyageurs. N’ayant pas à se frayer un passage, à trouver une place, à disposer avec art ses sacs, à éviter les affrontements de regards, il est gagné par la mélancolie, tout lui est miroir. Parcours inutile, vie inutile.