Tu entres dans le cercle des mots, en silence. Ils tirent de l’existence, exposée comme la pièce de viande sur la planche à découper. Tu te loves dans ces phrases que tu oublieras dans un instant et tu t’oublies.
Les bidonvilles, les terrains de sport vides, verts. Le fleuve visqueux, la rouille en grille.
Deux mains sur la poignée du parapluie, trois doigts soulevés. Les yeux dilatés, de gauche à droite, tête immobile, grave. Surveillance.