Je fixe la page noire, pour éviter du regard les mots, voisins et invisibles, les laisser s’approcher. Je reviens à, sent le mouvement dans mon corps, relève la tête, découvre des visages penchés, chacun sur sa page grande comme une palme.
Et l’été encore là, dehors, immobile, s’embrasant, s’achevant.
Étonnement, oui, qu’il y ait une vie, des bonheurs, des choses allant à leur fin, et d’y être, peu, presque, peut-être pour peu encore, dans la fin et dans le matin.