Dans la nuit, le train accélère, se hâte, court. On pourrait se réveiller à Venise ou à Valparaiso.
C’est seulement une impression: tout est dans l’ordre et les horaires sont respectés.
Elle monte, fine, s’assoit et ses cuisses se révèlent rondes. Son visage est long. Elle porte une cravate et deux portions de pâtes emballées dans des conteneurs en plastique. Un sourire donne l’étendue de son bonheur et ses yeux celle de sa beauté en cet instant.
Les passagers sont distants. Ils s’ignorent paisiblement. Société de solitaires.