Hors de la perfection géométrique, l’horizon existe un peu. On dit : c’est une île. Des pas en feraient le tour en une mesure de temps d’un mot : heure, journée. Nul palais, nul réseau de routes, nul montagne. Le monde y est dénombrable comme dans une chambre : ce pin, ce mur, ce puits. Du spectre des couleurs, seulement quelques lanières étroites. Les nuances s’élargissent tant pour l’œil que les mots perdent leur valeur. Chacun des personnages connait tous les autres, un drame pour chacun. La fuite est le point invisible à l’opposé de l’immense. L’histoire est dans un cercle