Il n’y a pas de place pour la mer. Elle est le lointain, au-delà de routes et de murs longs et unis. Elle se borde de falaises, de miroirs de sable, comme le timbre poste de minuscules dents de papier. Il n’y a qu’une chambre, et même pas, une paroi trouble, toute à sa fuite. Le regard et les lèvres sont pour le mensonge. Le dos ne dit rien, n’a rien à dire, n’a que faire de la vérité. La pluie a été resserrée sans se fondre, sans s’unir. Elle est encore la joie d’une tempête. J’aimais son noir avant de savoir la couleur. Ce nom était là, c’est le début même : Anne.