Tu es celui qui éprouve la largeur de l’escalier, qui sait deux marches dans le seul instant étiré. La tâche serait de lever une carte, celle des failles et des crevasses, des allées formant les labyrinthes bétonnés, celle des feuilles frôlant l’immobilité, celle d’une forêt vierge de tout langage. Il y aurait un œil à inventer pour dépasser l’image, pour sortir le combat de l’invisible.
Catégorie : Samedi fasciste
Samedi fasciste #6

(Tu y étais, tu y es.)
Le mot île est un centre, puis devient question: où est le dehors? quand es-tu perdu à l’intérieur? quelle est la pente du gué?
Instituons en jeu la frontière.
Samedi fasciste #5

immobile au bleu l’oiseau
l’ailleurs encore
rondes tes lèvres sous la ronce