chiens mes frères
épars à la nuit
hurlez comme si
– l’autre –
pour moi aussi
Écritures
chiens mes frères
épars à la nuit
hurlez comme si
– l’autre –
pour moi aussi
nous irons regarder les amours
sœur tomber belle lenteur
ce sera un parc une fenêtre
hiver paradis d’une main
les nombres ne content pas
ils signent entailles au temps
l’aphorisme est au faîte
lame ignare de la boue
après l’artifice sur la nuit
la pluie dans le gris
commencer ardent l’organe
fonction sur table
paysage le froid mot
maintenant trop long
un table la rue scène
en pente l’eau des oui
qui toi dans ton nom
je dédie cet an en avant
répétition la rive
scellée d’un pari
assise sur une marche
pieds sur le passé diagonal
sur quels mots quel basalte
cette cigarette te récuse
ma fille assiste mon silence
ce comme doux et coupant
saison d’une flaque
ton regard me dépasse
silence tien mien lande
déjà tout horizon avent
c’est la danse à faire lumière
désir un seul trait pour
deux mots cou épaule
la nuque a nom secret
luxe de dire chevelure
oui être poussière oui
(pour Chiara Zocchi)
l’arbre au soir indifférent
le gravier est mutique
l’allée n’a pas de nom propre
un tableau dis-tu devant l’espace
ajoutant ignorons que dans
est le mot le plus fréquent
je n’ai pas fui le théâtre
lorsque le vent tu seras cendre
chaude et puis le banc
je tremble sur l’aire
l’arbre est au silence
sur la table matin miettes
comment le regard penche t-il
une heure là en considération
aller tourner compter être est peu
transparence de la double page
une rampe pari l’immobilité
j’ai cru lire le mot barque
la page était toute à l’ici
vouloir être libre c’est la prison
sa tasse seule sur la table
moins qu’une gorgée écho
béance il est onze heures