sans secret
une phrase se répète
le temps de côté
revenant à la ligne
le rêve me rejoint
tu es sa neige
Écritures
sans secret
une phrase se répète
le temps de côté
revenant à la ligne
le rêve me rejoint
tu es sa neige
et les lampes s’allument
si peu de nuit encore
comme un réveil doux
mais de quelle autre vie
pour chaque mot de saison
des milliers de haïkus
rien pour ce mur sale
en travers du temps
la nuit là ma nuit
maintenant presque
ville d’étoiles serrées
hésitantes à terre
la colline en stèle
temple du sombre
sa patience me réalise
chiens frères seuls
la beauté des cyprès
est posée sur le ciel
je pisse sur mon ombre
il faut
un poème
pour éloigner le poète
chaque jour
ils ne sont plus
compter en moins
pour chacun d’eux
un vide : forme
je dis beau et comme l’aimant
d’autres mots jusqu’à la pensée
en pluie m’étouffent et les images
instituent des cadres et excluent
un pas reviennent les sordides
murs failles ronces gris sans noms
mais à peine courbe la ligne
dans l’aube de ton sein : beauté
les lampes sont allumées
cages ouvertes vides au parc
la tempête peut venir
lumière tu tombes nue
frêle lumière
du vin dit blanc
fresque à la bouche
lampe tournée