Minutes de la multitude #60

Portes ouvertes : le train glisse lentement sur son erre, terres gorgées d’eau, ronces, rouilles ; les portent claquent.

Au milieu de la conversation qui se joue dans une langue inconnue de moi, je suis les mouvements des mains, le rythme des phrases, les inflexions, les regards. Autre est le jeu.

À l’approche du terminus préparatifs lents gestes de vieillards précautionneux.